Les heureux élus étaient : Adrien- Laurence- Francis NEAU, Stéphanie-Serge MERIGARD et leur gentil neveu Baptiste, Anthony DEMAZEAU, Hélène BEAU, Yves –Théophile-Capucine –Alice et Anne MARZET rejoints le dimanche par Christophe pour la sortie et sa famille pour l’apéro.

Début du déluge mardi Leader Price 11 heures : canalisation éventrée 3 cm d’eau dans le magasin, SSF non disponible donc intervention des pompiers… La coursière manque l’électrocution…

Quelques coups de téléphone dans la semaine histoire de caser Hélène, la nourriture, les affaires de pêche et les jeux d’extérieur, le départ est donc prévu avec 3 voitures.

Arrivées échelonnées le vendredi soir dans un gite de Bouzies bien célèbre pour son Cahors.

Lundi

8 H début des hostilités avec préparation de la salade avocat dur et patates molles… Concertation pour les voitures, Laurence pas forcément emballée par le temps.

Les 7 spéléologues partent pour Geniez. Anthony et Baptiste se lancent dans l’équipement, très bon départ : ¾ h, il était temps, les gouttes passent à travers la couverture de survie de Francis. Repas,(salade sans bidon étanche) apprécié, erreur de débutants, pas de chocolat… Petites séances de toboggan (7 mètres sans sécurité), les grands se fâchent les petits boudent. Anthony relance les défis par du « surf en pente légère », les adultes responsables craquent. Les zozos hurlent par chants leur désespoir dans les galeries. C’est le moment de rentrer.

Au gite c’est la déprime, pas de sorties pour cause de pluie. Un échange de SMS plus crapuleux les uns que les autres débute pendant la dégustation des spaghettis carbo d’Anthony. Conclusion la mère Noé est parmi nous et dans l’arche il n’est pas prévu de salle de séchage de pommes. Chercher l’architecte !!!

Il est tard les enfants se couchent (tard) après des jeux de cartes.

Dimanche

Il pleut… un proverbe arrive du fond de l’Indre et Loire : « Anne en spéléo, prépare ta ponton ».

Départ vers 11 h avec Christophe pour « la Léoune », 40 minutes de route pour à l’arrivée entendre : « vous avez le kit avec nos harnais ? » la mère Noé et sa fille avaient encore frappé, début d’équipement sous les gouttes pour certains, retour au gite pour les autres… Yves se bat avec sa roue crevée, les femmes et les enfants profitent des éclaircies pour faire un petit baby-foot.

A la Léoune, les têtes en l’air arrivent juste pour descendre. Puits de 48 m avec 2 déviations, 2 fractionnements dont 1 déporté. L’équipement réglé au centimètre près permet à tous de descendre sans soucis.

Début de la visite avec un pique nique au bord de la rivière souterraine, la salade de riz résiste mieux au manque de bidon, qu’on se le dise.

Nous progressons ensuite dans de grandes salles jonchées de glaise mais remplies de concrétions magnifiques (bien que souillées). Hélène désirant se fondre dans le décor entame une série de chutes plus drôles les unes que les autres et arrive marron clair sous la cascade. Une petite ascension sur corde nous permet d’éviter la chute d’eau (le débit ayant beaucoup augmenté depuis la dernière sortie de Serge) et de continuer notre progression sur la galerie supérieure avec marche dans la rivière.

Le retour se fait tranquillement et l’ascension se termine vers 18 h 30. Tout le monde est sale mais heureux, la sortie ayant été sans grosses difficultés.

Au gite l’ambiance est morose le temps n’étant pas au rendez-vous, de retour nous faisons revenir les sourires autour d’un apéro. Après côtelettes au barbecue et purée, la soirée se poursuit autour d’une belote et d’une séance nœuds.

Lundi

Lever tardif d’une partie du gite, les autres gentils n’ont pas fait sonner les trompettes. Nous nous contentons du lavage du matériel, du rangement nettoyage et du départ.

ET VIVE LA SPELEO, criera-t-on une semaine plus tard.

Anne Marzet